Une nouvelle recrue

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Alors qu'il allait répéter son massage cardiaque, Benjamin fut surpris par la vivacité avec laquelle il fut repoussé par la jeune femme. Elle qui semblait encore parfaitement inconsciente quelques secondes plus tôt posa alors sur lui un regard confus. Appel
qui provoqua chez lui l'envie subite de la serrer dans ses bras mais qu'il réprima vivement, se contentant de maîtriser cette étrange sensation de chaleur qui irradiait dans toute sa poitrine, faisant doucement apparaître une lueur de quiétude au fond de ses yeux, alors qu'il la savait finalement hors de tout danger. Alors qu'elle se détournait de lui, il baissa la tête :

- Moi aussi, je suis heureux de te revoir..., soupira-t-il pour lui-même.

Toujours tremblante de froid, la jeune femme finit par rouvrir lentement les yeux en sentant son corps se réchauffer de plus en plus rapidement. A présent bien réveillée, elle ne pu s'empêcher d'écarquiller les yeux en apercevant le lieutenant se tenir juste au dessus d'elle. Prenant conscience de ce qui l'entourait et de la position dans laquelle elle se trouvait, elle se redressa doucement, quelque peu mal-à-l'aise. Se frottant les bras, elle se retourna vers lui pour lui faire un petit signe de tête reconnaissant.

- Mer...ci, murmura la jeune cheffe, son attention soudainement attirée par la scène qui se déroulait un peu plus loin devant eux.

Voyant Egone face à une Bella de nouveau en colère, elle s'écria sèchement :

- Bella, ça suffit! Arrête maintenant, s'exclama-t-elle hors d'elle, cherchant désespérément après sa baguette.

Voyant Egone lâchait prise sur sa baguette, sans qu'il tenta de l'interrompre, elle le fixa dans les yeux. Le jeune second ne l'avait pas uniquement blessé physiquement, il l'avait trahi.

- Tu mérites un sort pire que la mort, cracha-t-elle à son adresse d'une voix tremblante de colère.

Alors qu'elle resserrait sa prise sur la gorge du jeune homme, la jeune chef entendit Euridice derrière elle. Tout son être tremblait, elle voulait la vie du jeune préfet ici et maintenant. Elle voulait lui faire tout payer, aussi bien son petit jeu d'acteur que son association à Benjamin. Néanmoins, elle se ravisa.

- Comme il te plaira, répondit-elle narquoisement à la jeune femme tout en relâchant sa prise sur Egone qu'elle poussa par la suite.

Ne daignant même pas regarder le jeune homme, elle se retourna vers Euridice et Benjamin. Annabella remit plusieurs mèches de ses cheveux qui restait plaqué à son visage, puis prit le reste entre ses mains qu'elle serra entre ses doigts afin de retirer le surplus d'eau. La jeune femme s'avança vers Benjamin mais ce fut vers Euridice qu'elle se tourna:

- J'aurais de toute manière ma vengeance, rétorqua-t-elle.

Un large sourire étira les lèvres du jeune homme en signe de provocation face au réveil de la jeune femme, et surtout le malaise qu'elle ressentait face à cette situation tout à fait banal pour lui.

- Je t'en prie, répondit-il amusé avant de se relever lui aussi.

Il ne bougea cependant pas, laissant la jeune femme régler cette affaire une bonne fois pour toute. Puis son regard se tourna vers Benjamin. Un regard curieux certes, mais aussi de déception quand au fait que le père d'Ethan n'était rien d'autre qu'un auror.

Trahit ? En quelque sorte, oui. Egone, pour l'une des premières fois de sa vie baissa la tête, honteux. Après que Bella l'ait repoussé après l'avoir lâché, il s'était laissé tombé et n'avait plus bougé de sa position... Un maigre sourire se dessina sur ses lèvres. Pas narquois, ni moqueur et encore moins joyeux mais comme s'il disjonctait. La trahison était l'une des choses qu'il détestait le plus au monde...

Laissant le froid mordre de sa peau humide, le jeune préfet aurait préféré qu'Euridice n'intervienne pas, il aurait voulut que Bella le punisse de la manière la plus adéquate et maintenant. Il poussa un léger soupire.

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Tremblante mais de rage cette fois, Euridice soutint le regard de la jeune femme, restant ferme et déterminée dans sa demande avant d'enfin abaisser son bras, soulagée de ne pas avoir à user de la force pour en finir.

- C'est pas trop tôt, soupira-t-elle en se détournant d'elle pour finalement jeter un coup d'oeil à Benjamin.

Laissant intervenir Euridice auprès d'Annabella, Benjamin ne pu s'empêcher de détourner les yeux pour se retourner instinctivement vers le Mangemort qui le dévisageait sans gêne aucune. Perplexe, il arqua un sourcil avant de planter son regard dans le sien.

* Qu'a-t-il donc à me dévisager comme ça celui-là, pensa-t-il en se relevant péniblement, son corps courbaturé par la bataille.*

Voyant Euridice l'observer, il lui sourit doucement, lui signifiant que tout allait bien.

- Je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps, j'ai des troupes qui ont besoin d'être dirigées, lança-t-il finalement à l'adresse générale.

La jeune femme fit abstraction de la remarque d'Euridice, la laissant pensait ce qu'elle voulait étant donné que de toute manière, Annabella se vengerait tôt ou tard. Écoutant sans grande attention Benjamin, elle ajouta en se tournant vers lui:

- Comme si mes mangemorts ne les avaient pas déjà réduit à néant, répliqua-t-elle froidement tout en tentant de décoller le corset qui lui collait désespérément à la peau.

Soupirant, elle laissa tombé en tapant du pied sur le sol. La jeune chef releva la tête vers les deux autres chef, et dit simplement sans s'embarrasser de politesse:

- Je suis certaine que nous nous reverrons plus tôt que prévu sur le champ de bataille. Après tout, les Aurors ont l'air purement masochiste, rajouta-t-elle tout en secouant la tête en signe d'incompréhension.

Ne se détournant même pas, elle poursuivit:

- Je te retrouve là-bas, Egone. Ordonne-leur de rentrer, réunion dans quinze minutes au Manoir. La mort attend celui qui ne sera pas au rendez-vous, lâcha-t-elle d'un ton neutre, le visage dur.

Pas le moins du monde gêné par le fait de s'être fait prendre en flagrant délit d'observation, Orfeo poursuivit son inspection avant de lâcher froidement:

- Alors c'est toi qui lui as fait un gosse, dit-il en jetant un bref regard à Annabella avant de revenir sur Benjamin.

Aux paroles de Bella, Egone hocha brièvement. Il récupéra sa baguette et son pull.

« Ce sera fait.» affirma-t-il avant de disparaître pour le champ de bataille qu'il avait quitté plus tôt. Des corps jonchaient le sol ensanglanté. Un vrai carnage. Il soupira. Il sortit sa baguette et appela les dix mangesmort présent au combat et lorsqu'ils furent présent, Egone parla :

« Dans quinze minutes Mademoiselle Serpe vous veut au manoir pour une réunion, ceux qui la manqueront, seront exécutés.»

A peine dit, que les mangesmorts disparurent après avoir acquiescer cet ordre... C'est à ce moment qu'apparut Alvaro avec Aery qu'il avait finalement retrouver.

« Que... Pourquoi êtes vous mouillés ?» s'enquit le pouffsouffle alors le phoenix regagnait l'épaule de son véritable maître.

« Pourquoi tu me vouvoies ? Tu ne l'as jamais fait avant, remarqua le jeune préfet avant de soupirer. Enfin... Je te conseil de rentrer à Poudlard. »

Et il transplana, le laissant pas le temps à son vieil ami de répondre quoi que ce soit. Alvaro passa une main dans ses cheveux confus.

« Que... Hum...Une soirée... Très spéciale...» remarqua-t-il surpris. Il bailla et commença à marcher en chantonnant.

[FIN RP EGONE]

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Benjamin dirigea son regard vers Annabella, préférant lui laisser continuer à déverser son venin seule. Pour toute réponse, il se contenta de lui adresser un sourire forcé. Mais lorsqu'il entendit la remarque du Mangemort, il ne pu s'empêcher de tiquer.

- Pardon ? Pourriez-vous répéter, demanda-t-il avant de s'avancer vers lui jusqu'à presque coller son visage au sien. Oserais-tu faire la même remarque face à ta supérieure ? Permets-moi d'en douter ! Et que je ne te vois pas à moins de 100 mètres de MON fils ! Est-ce bien clair, s'exclama-t-il avant de le repousser brutalement.

Voyant les choses commencer à s'envenimer à nouveau, Euridice s'avança et plaça une main ferme sur l'épaule du jeune Auror.

- Benjamin, appela-t-elle. Ne t'inquiète pas pour lui, j'y veillerai personnellement, lui dit-elle. Et... tu as raison. Il faut que nous retournions auprès de nos hommes...

Benjamin acquiesça en se mordant la lèvre.

- Allons-y, dit-il finalement en se détournant du Mangemort.

Saluant brièvement Annabella, il transplana auprès du reste de ses troupes.

Orfeo tint tête au jeune chef tout en arquant un sourcil, le défiant de tout son être:

- Sinon quoi, répliqua-t-il vivement en riant. Un conseil, cesse tes menaces avec moi ça ne prend pas et tu n'aurais strictement aucune chance.

Il reprit son équilibre après la bousculade de Benjamin:

- Et à ce que je sache, t'es jamais venu voir ce gosse. T'as bien raison, il serait complètement écœuré de voir que son père n'est qu'un petit auror, rétorqua-t-il provocateur.

La jeune chef ne s'opposa pas à la petite altercation entre les deux hommes, après tout, ils savaient tout deux se défendre. Cependant lorsqu'elle trouva que son mangemort dépassa les limites, elle dit juste:

- Assez, Orfeo.

Elle n'eut pas besoin d'en dire plus, le jeune lieutenant se calma aussitôt. Regardant Benjamin, elle lui fit un petit signe de tête pour le saluer également.

- Ne garde pas trop d'espoir quand à la survie de tes troupes, prévint-elle. Ce n'est pas de la prétention, mais mes troupes ne sont formés que pour anéantir les tiennes, et il n'y a jamais de quartiers.

Inclinant légèrement son visage, un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune chef:

- Quand à Ethan, si cela peut te rassurer mes hommes ont interdiction de l'approcher, dit-elle d'un ton qu'elle espérait rassurant pour le jeune père. Au fait, tant que j'y pense... Plutôt doué pour l'art du baiser, conclut-elle avant de franchement sourire sans pouvoir se retenir.

Puis la jeune femme transplana, suivit de son mangemort.

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Arrivé sur l'un des toits près de la place du village, Benjamin fut estomaqué de ne plus voir aucun combat s'y dérouler. Repensant soudainement aux dernières paroles d'Annabella, il se hâta d'essayer de nouer un quelconque contact avec l'un des membres de l'Organisation.

*Rien..., pensa-t-il en ne captant aucun signal alentour.*

C'est alors qu'il aperçu des éclairs de lumière issus de baguettes projetés en l'air non loin de lui. Persuadé d'y trouver encore des hommes à lui, il se hâta d'y transplaner. Dans une petite ruelle se trouvait encore quelques Aurors qui tentaient tant bien que mal de repousser une troupe entière de membres de l'Ordre qu'Euridice venait elle aussi de rejoindre. Devant l'urgence de la situation le jeune Auror n'hésita plus et rejoind ses hommes au plus vite.

- Que s'est-il passé, demanda-t-il en aggripant un de ses hommes par le col.

La jeune femme tremblante lui expliqua que les Mangemorts les avaient décimés en les prenant en embuscade alors qu'ils se repliaient pour mieux les coincer. Depuis, ils essayaient désespérément d'inverser la tendance. Comprenant qu'ils avaient perdu tous leurs autres hommes, Benjamin s'avança, hors de lui vers le premier chef de section qui avait autorité sur lui.

- Petrificus totalus, s'écria-t-il avant de s'emparer de sa baguette. Veuillez m'excuser mais je reprend les rennes !

Alors qu'elle avait atteri dans une ruelle adjacente à la petite place, Euridice avait tout de suite repéré ses hommes un peu plus loin, continuant à acculer les Aurors dans une impasse. Fière de ses hommes et surtout de les voir toujours entiers, la jeune femme ordonna qu'ils se replient.

- Nous avons assez donné pour aujourd'hui, leur lança-t-elle. Rentrons!

Alors qu'elle prononçait ces mots, l'ennemi commença à reculer davantage. Voyant les Aurors se mettre à transplaner, la jeune cheffe ordonna à ses hommes de commencer à se retirer prudemment.

Veillant à la bonne évacuation de ses troupes, le jeune Auror attrapa son supérieur par le col et transplana avec lui au sein même de l'Organisation. Voyant ses hommes en piteux état tout autour de lui, il ne regretta pas son geste même lorsqu'on le convoqua au sein même du Ministère.

[FIN DE RP POUR BENJAMIN CAUDERLIER]

Alvaro papillonnait dans les rues, à la recherche du bon chemin. Le sorcier, lorsqu'il venait à la taverne, prenait toujours un certain chemin qu'il connaissait mais après tout ce remue ménage, il avait perdu cette rue. Pourtant, il ne perdait pas son sourire et il continuait de chanter gaiement.

« Aaah... Je pense que vais dormir ici et rentrer demain...» mumura-t-il avant de s'arrêter dans une ruelle. Il y avait plusieurs personnes qui transplanaient au bout de la ruelle et de son côté, ils semblaient préparer un départ imminent.

« Je veux bien rentrer moi ! Mais j'suis perdu.»lança-t-il. C'est vrai qu'il avait encore du mal à bien maîtriser le transplanage et il n'avait pas envie de risquer d'apparaître dans le bureau d'Annabella Serpe. Ce serait le comble. Alvaro regarda autour de lui, espérant qu'on l'aidera. C'était bien pour Poudlard qu'ils allaient non ? Obligé, le préfet était là, alors il devait y avoir d'autres élèves.

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Dans la soudaine précipitation des événements, la jeune cheffe ordonna finalement le repli total des troupes. D'un geste de la main, elle leur indiqua de se disperser avant de transplaner pour rentrer en toute sécurité. Alors qu'elle courait elle-même à un point complètement aléatoire pour être sûre de ne pas être suivie par un Auror qui aurait subitement décidé de réapparaître, elle aperçu ce qui lui sembla être un jeune élève de Poudlard. Le jeune garçon marchait au milieu de la cohue sans vraiment trop se rendre compte de ce qui se déroulait réellement.

- Hey petit, lança-t-elle en arrivant à ses côtés. Tu ne devrais pas rester ici, c'est trop dangereux, lui dit-elle en posant une main sur son bras pour l'éloigner de cette rue trop à vue.

Alvaro se laissa faire sans aucun soucis, bien qu'il n'aimait pas vraiment qu'on lui dise, petit, il n'était pas si petit que ça, si ?

« J'avais bien remarqué que c'était dangereux ! J'ai même aidé quelqu'un...» Avoua-t-il alors qu'Egone était plus la pour le protéger qu'autre chose. Le jeune garçon la suivit, sans ajouter quoi que ce soit tout en observant la jeune femme.

« Hum... Sinon, j'm'appelle Alvaro ! » se présenta-t-il ne pouvant pas être silencieux une minute de plus.

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Laissant le jeune garçon parlé tout seul, la jeune femme l'emmena à l'abri près de l'entrée du village. Etonnée de ces soudaines présentations, la jeune femme sourit légèrement avant de répondre :

- Et moi c'est Euridice. Tu es élève à Poudlard, je ne me trompe, demanda-t-elle en continuant de regarder tout autour d'eux alors qu'elle l'entraînait vers l'entrée du village.

En arrivant, elle lâcha enfin son emprise.

- Voilà, je suppose que si je te laisse ici, tu sauras bien rentrer chez toi, n'est-ce pas? Un conseil, ne te fais pas avoir pas l'un des surveillants..., dit-elle en lui jetant un sortilège de désillusion. Ils ont doublé leur taux de surveillance depuis tout ce qu'il s'est passé récemment... sois prudent, lança-t-elle avant de s'éloigner.

« Ouaip !» Lança Alvaro gaiement. Il sortit un calepin et nota le prénom de cette jeune femme de-dans avec la date. Normalement il s'en souviendrait mais simplement au cas où.

Lorsqu'ils arrivèrent a l'entrée du village. Euridice lui lança un sortilège de désillusion avant de le quitter. Le pouffsouffle regarda attentivement le chemin. Il ne se souvenait pas d'avoir un jour pris ce chemin. Non, il empruntait un chemin plus discret au cas où il séchait pour le pas croiser des professeurs. C'était le seul chemin qu'il connaissait. Rapidement, Alvaro annula le sort et se retourna pour rattraper la jeune femme.

« Hum... Euridice ? Je ne connais pas ce chemin...» Avoua-t-il.

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La jeune femme se retourna vers le jeune homme.

- Comment ça, pouffa-t-elle en penchant la tête sur le côté pour mieux le regarder.

En l'observant, la jeune femme ne pu s'empêcher de repenser à son grand-père. Il avait ce même regard de celui qui ne se souvient plus, de celui qui est perdu. Chassant cette idée de son esprit, elle lu sourit simplement.

- Bon, je vais te raccompagner alors, lui proposa-t-elle en lui tendant un bras charitable.

« Bah je me souviens pas de ce chemin, c'est tout...» avoua Alvaro en passant une main rapide dans ses cheveux blonds mais il souriait. Il ne maudissait pas ses problèmes de mémoires, il faisait avec, simplement. Bien que grand et âgé, il prit le bras de la jeune femme sans aucune gêne et même avec un certain plaisir enfantin.

« Toi aussi tu as participé au combat, non ? » demanda-t-il devinant pourtant la réponse sans aucun problème. Il repensa alors aux nombreux corps qui jonchaient le sol, que les habitants ne découvriraient qu'au petit matin, lorsque des bestioles affamées se serviraient de se repas providentiel, à part si les corps soient récupérer. Alvaro repensa aussi au jeune préfet Heartfield qui plutôt que de neutraliser l'ennemi en l'immobilisant, préférait tuer sans aucun état d'âme.

« C'est quand même triste d'en arriver à la... »souffla le jeune élève.

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D'un air amusé qu'elle ne pu réprimer, la jeune femme hocha la tête.

- Moui, j'y étais en effet, dit-elle simplement, en repensant aux combats qui s'étaient déroulés plus tôt et à ses hommes qui s'étaient battus si courageusement.

Alors qu'elle allait transplaner, la jeune femme pencha la tête :

- Qu'est-ce qui est si triste ? Se battre pour notre liberté à tous ?

Alvaro se mit à rire doucement.

« Non non ! Au contraire, il faut se battre pour la liberté... Mais... c'est triste de devoir ôter la vie d'autres personnes, il y a d'autre moyen non ? » s'expliqua-t-il. Il la regarda avec une légère moue, cherchant visiblement un exemple, sans parvenir à trouver quoi que ce soit.

« Tiens, au fait, c'était quoi cette bataille ? J'ai pas trop compris... » songea-t-il subitement.

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En écoutant les propos d'Alvaro, elle se mit à sourire doucement, se revoyant tenir les mêmes il n'y avait pas si longtemps que ça encore.

- Tu as quel âge au juste ? Je te trouve bien perspicace pour un élève de Poudlard..., dit-elle en le dévisageant avec une certaine curiosité.

Reculant un peu pour le regarder, elle commença ses explications :

- Tu n'es pas sans savoir que l'Organisation qui gère les Aurors est à la chasse pour le moment. Ils traquent tous les Mangemorts et ne leur laisse de répits qu'une fois qu'ils les ont allongés sur leur lit de mort, dit-elle en essayant d'employer un langage plus fleuri que les premiers mots qui lui venaient à l'esprit.

Après tout, elle s'adressait tout de même à un jeune élève de Poudlard et l'effrayer ne faisait vraiment pas partie de ses intentions.

- Ce soir, un Auror qui a eu le malheur de provoquer des Mangemorts, a été piégé par ces derniers qui ne lui ont pas fait de quartier. En temps de guerre, ce genre d'événements n'est pas rare et ce, dans aucun des deux camps, même si leur nature n'en reste pas moins abjecte. Les Aurors ont donc envoyé une première troupe pour venger leur homme. Cette troupe s'est faite décimée par les deux Mangemorts en question. Plus tard, les Aurors ont renvoyé beaucoup plus d'hommes en espérant toujours les coincer. Et c'est là qu'à eut lieu la grande bataille de tout à l'heure. Le seul principal souci, c'est que les Aurors nous ont attaqué nous, membres de l'Ordre, en nous considérant comme leurs ennemis, les Mangemorts. Bref, c'est assez compliqué, finit-elle par dire en souriant à Alvaro.

«Je suis bien élève de Poudlard et j'ai dix-sept ans... » répondit Alvaro. Il fourra vigoureusement une main dans sa poche, tandis que l'autre tripotait nerveusement son collier en cuir noir. Il écoutait avec une grande attention toutes les paroles d'Euridice, elle semblait adoucir certains termes, ce qui le faisait sourire à chaque fois.

Puis lorsqu'elle eut fini, il cessa de toucher à son collier pour ranger cette main aussi dans sa poche libre.

« Ah je vois... Du coup si j'ai bien compris, toi tu fais parti de l'ordre et vous faites le juste milieu entre les deux camps ? Un peu comme un médiateur, même si personne n'écoute ? » s'enquit le sorcier.

« Et le préfet des Gryffondor est donc un mangemort ? ... Mmmh... Mais c'est vraiment bête que les Aurors vont ont attaqué, l'ordre n'était pas dans l'histoire. » remarqua-t-il ensuite. Avant de pousser un long soupire. La raison de cette bataille ci n'était pas spécialement compliqué, c'était comme les gangs, l'un veut avoir le dessus sur l'autre et n'hésite pas à mettre le paquet même si quelques flics s'en prenait plein la tronche. Là c'était pareil. Mais c'était le conflit de base entre les mangesmorts et les aurors qui semblait vraiment compliqué à comprendre...

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La jeune femme ne pu s'empêcher de sourire en entendant les réactions du jeune homme. Si vraies, si franches !

- Mmmmh, je dirais que oui, c'est bien ça, avoua-t-elle avec un petit sourire gêné. Nous essayons surtout de mettre à l'abri les personnes qui le souhaitent ou qui ne pourraient pas le faire sans notre aide, s'expliqua-t-elle. Nous offrons notre protection aux plus faibles. Un peu comme les valeureux Aurors de l'époque, avant que leur nom ne se trouve entaché par de sordides histoires...

Euridice baissa les yeux quelques instants avant de finalement hausser les épaules :

- Alors là..., aucune idée dit-elle. Je n'ai absolument aucune idée de qui est le préfet de Gryffondor actuellement, étant donné que j'ai fini mes études à Poudlard, dit-elle en évitant finement la question, ne sachant pas si cela était une bonne idée que cela se sache.

Levant les yeux au ciel pour regarder la course des étoiles, la jeune femme s'exclama :

- Je pense qu'il est l'heure pour toi de rentrer au bercail Alvaro !

Après quoi, elle transplana avec lui jusque dans les jardins mêmes de Poudlard.

Rapidement, Alvaro ressortit son calepin, gribouillant vulgairement dessus sans lever les yeux vers la jeune femme. Il continuait pourtant de l'écouter, intéressé.

Auror -> ??
Ordre -> "Médiateurs" -> Euridice
Mangemort -> Préfet de Gryffondor ?

Non il ne cherchait pas spécialement à faire des recherches... Simple mémo. Il releva la tête, tout souriant comme à son habitude. Il rangea son stylo et son calepin d'un geste rapide.

« Ah... Je le verrais bien demain !» Fit Alvaro n'ayant aucun doute sur le fait qu'Egone se présente et lui réponde sans aucun soucis à ses questions. Puis en un instant, alors qu'il était perdu dans ses pensées, il se retrouva dans les jardins de Poudlard. Il regarda autour de lui, cherchant ses repères qu'il retrouva rapidement. Le jeune sorcier se tourna ensuite vers Euridice.

« Dommage dommage ! La discussion était vraiment passionnante... soupira-t-il. Mais dans tous les cas, si tu as besoin d'un coup de main, je serais ravi de t'aider ! »

Bien sur, Alvaro pensait ça sincèrement. Il aimait bien aider les gens lorsqu'il le pouvait et l'ordre semblait faire de même, enfin d'une certaine manière.

Invité

Alors que le jeune homme rangeait finalement son fameux calepin, la jeune femme toujours légèrement bouche-bée :

- Euhm... tu as toujours cette habitude de..., enfin... non rien, finit-elle par dire avant de se mettre à sourire, profondément amusée par cette nature à l'insouciance improbable qui se tenait devant elle.

Secouant la tête, elle répondit :

- Ouii, c'est dommage en effet, mais je dois vraiment rentrer.

Alors qu'elle s'apprêtait finalement à retourner au sein de l'Ordre, la jeune femme sourit à Alvaro:

- Ooh, je suis sûre que nous serons amenés à nous revoir... et, tiens-toi prêt, je pourrai en effet avoir bel et bien besoin de ton aide. En temps voulu, je n'hésiterai pas à faire appel à tes services Alvaro, dit-elle.

Alvaro avait bien sentit le regard d'Euridice lorsqu'il avait écrit, ce qui le fit un peu plus sourire. Il avait attisé la curiosité à bien des gens avec ces papiers. Voyant Eurdice commencer à parler de ce calepin, il se résigna d'abord à lui parler de ses soucis de mémoires mais quand elle changea d'avis, le jeune sorcier fut un tant soit peu rassuré. Quel genre de sorcier serait-il ? Rien qu'à cette pensé, il se put s'empêcher de pouffer discrètement.

« Dans ce cas je vais te laisser rentrer... Mais je ne dis pas non à reparler de ça une nouvelle fois, même pendant mes heures de cours, ça ne me changera pas de les sécher, du moins tant que ce ne sont pas les cours de défense...» déclara-t-il, corrigeant sans cesse ses paroles.

Puis finalement, voyant le départ de sa nouvelle connaissance, il lui tendit la main.

« Je serais toujours prêt, surtout s'il y a un peu d'action... Sur ce, je suis ravi de t'avoir croisé... Et encore merci de m'avoir aidé à rentrer.» fit Alvaro avec son éternel sourire enfantin.

Invité

Son dernier échange avec Alvaro afficha un franc sourire sur le visage de la jeune femme.

- Ahaha, sécher les cours, tu dis, rit-elle de bon cœur. Essaie de ne pas trop te faire taper sur les doigts alors, ce serait idiot que tu te retrouves finalement privé de sortie, dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil.

Voyant la main tendue du jeune homme, la jeune cheffe s'avança jusqu'à lui pour lui offrir une poignée de main ferme mais pas moins amicale.

- Ce sera avec le plus grand des plaisirs, dit-elle en s'inclinant légèrement pour lui marquer sa profonde gratitude car cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas rencontrer de personnage aussi innocent et attachant que le sien.

Et sur ces mots, Euridice fit un petit signe militaire typiquement moldu à Alvaro avant de transplaner enfin au sein de l'Ordre.

[FIN DE RP EURIDICE MCMILLIAN]