Au clair de la lune...

La pleine lune était haute dans le ciel cette nuit et le vent faisaient claquer les branches de arbres de la forêt interdite entre elles. Egone avançait d'un pas rapide en direction de cette forêt. Son écharpe remonter jusqu'au nez, éclairé par un Lumos qu'il avait crée avec sa baguette. Il avait reçut une lettre lui donnant rendez-vous à la prochaine pleine lune, dans la forêt interdite, il savait parfaitement de quoi il s'agissait...

Quitter Poudlard ne fut pas une tâche bien difficile, il connaissait bien les rondes faites par les gardiens. Et s'il s'était fait prendre, il aurait profité de son rang de préfet pour mimer une chose importante à faire...

Les émotions qu'il ressentait étaient plutôt l'excitation que la peur. Il se demandait bien ce qu'il allait ce passer, comment, et qui allait être là... C'est donc ainsi qu'il s'enfonça un peu plus dans la forêt.

La jeune femme était encore dans son bureau lorsqu'elle entendit les douze coups retentirent, lui indiquant qu'il était temps pour elle de rejoindre celui qui rejoindrait ses rangs s'il s'en montrait digne. Ne se pressant pas, elle se leva de son siège abandonnant ses parchemins noircis sur son bureau et alla vérifier que son fils dormait déjà profondément. Annabella sourit à la vision d'Ethan recroquevillé dans ses couvertures, puis referme doucement la porte avant d'avancer jusqu'au miroir qui prônait dans son bureau. La jeune femme mit un instant à réagir, elle prit sa baguette entre ses doigts et incanta dans un murmure:

- Parfait, dit-elle dans un sourire avec une voix dont elle ne se reconnaissait elle-même pas, et pour cause, Annabella avait totalement changé d'apparence.

A présent, devant le miroir se tenait une ombre noir, silencieuse et mouvante qui aurait facilement pu être assimiler à un détraqueur si elle n'avait pas cet aspect de fumée. Méconnaissable, elle transplana ainsi au cœur de la forêt interdite, où elle attendit le jeune homme ainsi.

Le bruit d'une branche cassant sous le pas de quelqu'un attira son attention, son regard se tourna vers la source et elle sut alors qu'il était proche.

Egone arriva non loin du coeur de la forêt.

- Nox, murmura-t-il, alors, la lumière s'éteignit soudainement. Il continua d'avancer éclairé par la lumière de la lune. Il aperçut une silhouette sombre. Le préfet fit un léger sourire, il rangea sa baguette et descendit légèrement son écharpe.

- Je suppose que c'est avec vous que j'ai rendez-vous, dit-il alors. Il se pencha légèrement, pour saluer la personne et il se releva rapidement.

L'ombre qu'elle était devenu observa les gestes du jeune homme, le détaillant, tentant de percer ses pensées et ses failles. Se mouvant derrière les arbres, puis derrière Egone, l'ombre planait au dessus du sol d'une manière presque menaçante:

- Ainsi, tu as pour ambition de rejoindre mes rangs, murmura-t-elle en faisant claquer sa langue sur le dernier mot. Je ne te cacherais pas que ta demande m'a surpris, un Gryffonfor, continua-t-elle sur un ton plus impétueux que le précédent.

L'ombre ne put retenir un soupir et se mouva à l'opposé du jeune homme, prenant de la hauteur, elle reprit d'une voix plus forte:

- Que penses-tu pouvoir m'offrir, jeune Gryffondor ? Je doute que les forces noirs t'aient un jour attirés, ricana-t-elle. Annabella m'avait vanté ta témérité, mais à présent que je t'ai sous les yeux, je commence à penser qu'elle s'est laissé volontiers méprendre par ton charisme et non ta puissance... insinua-t-elle dans l'espoir de provoquer sufisament le jeune Egone pour qu'il utilise sa magie.

Egone, continua de s'approcher. Il fourra ses mains dans ses poches d'un air presque ennuyé.

- Qu'est-ce qu'une maison peut bien avoir a faire dans cette histoire ? lança-t-il, avant de soupirer. Il observa "l'ombre" avec curiosité. Cette personne voulait vraiment cacher son identité, le préfet trouvait cela dommage, il aurait bien voulut voir de qui il s'agissait. Il fit un maigre sourire en écoutant la suite qu'il perdit vers la fin. Sa main le démangeait, il avait horreur qu'on l'insulte ainsi. Il n'avait qu'une envie, c'était de sortir sa baguette et lui prouver le contraire mais il avait la promesse à Bella, qu'il ne lui ferait pas honte.

- Vous ne devriez pas douter de ce que mademoiselle Serpe vous a dit, fit seulement Egone.

Annabella le reconnaissait bien, là, et cela la fit sourire même si ce dernier était imperceptible sous cette forme. L'ombre qu'elle était se changea alors en prenant forme, doucement, elle devint quelqu'un d'autre qui n'avait plus rien d'une ombre mais qui trompait toujours les yeux d'Egone. En effet, en quelques seconde, l'ombre s'était transformé en l'ancien bras droit du seigneur des Ténèbres, un sourire cruel se dessina alors sur les lèvres de la nouvelle apparition.

- Tiens donc, rétorqua-t-elle cette fois-ci avec une voix plus aigu que celle du spectre précédent, comme c'est touchant, continua-t-elle en penchant sa tête sur un côté laissant tomber les boucles du même côté, aurais-tu de l'affection pour elle ?

L'apparition parti dans un rire plus froid encore que l'originel d'Annabella, elle stoppa son rire pour dévisager le jeune homme tout en sortant sa baguette:

- Quelles jolies illusions as-tu... Permet-moi de te donner un avant-goût de la souffrance qu'elle te provoquera si tu continues de jouer avec elle, siffla-t-elle violemment avant de dégainer sa baguette.

Le tonnerre commença a gronder au fur et à mesure qu'elle incantait les yeux fermés, le ciel se couvrit de lourds nuages plus sombre encore que la nuit, elle rouvrit ses yeux qui avaient à présent prit une teinte d'un rouge sanguinolent, puis leva une main pour piéger Egone dans un anneaux de feu avant de rétrécir dangereusement le diamètre, laissant présager au jeune homme une mort étonnant lente et brûlante.

Egone observa l'ombre changer de forme, puis fronça les sourcils. Son sixième sens sifflait dans sa tête, quelque chose allait mal se passer. Il plissa les yeux, ses cheveux détachés volant dans le vent qui se levait à nouveau.

- Disons qu'elle est largement plus intéressante qu'un bon nombre de personne, rétorqua le préfet qui avait gardé ses mains dans ses poches, il serra sa baguette dans sa poche, prêt à réagir s'il le fallait.

- J'aime le SM, ricana-t-il mais il était sous pression... Son interlocuteur dégaina sa baguette et le temps changea. Soudain il se retrouva emprisonné dans un anneau flammé. Egone se mordit la lèvre pour le pas gémir, non pas devant lui. Ses mains étaient toujours dans sa poche sa baguette a la main. Sans la sortir et malgré la douleur il prononça dans un souffle la formule de gele-flamme... Brusquement il se mit à hurler, comme si on lui lacérer la peau en se tordant de douleur, mais qu'un bref instant, car il se mit à rire, un rire presque moqueur.

- Désolé, je peux pas feinter plus longtemps, c'pas mon genre, déclara-t-il en s'arrêtant, un petit sourire en coin.

Ses longs cheveux à présent mouillés par la tempête qu'elle avait déclenché, elle baissa la tête quelques instants, laissant ses cheveux cacher son visage sufisamment longtemps pour changer encore d'apparence. Lorsqu'elle releva la tête pour l'incliner avec lenteur sur la côté, elle s'était à présent changé en un petit garçon brun presque chétif, seul ses yeux toujours d'un rouge écarlate la trahissait. L'allure du petit garçon lui donnait un air presque innocent qu'elle dissipa vite en passant sa langue sur les lèvres d'une manière animal:

- Il n'y a pas que le feu qui brûle, assura-t-elle d'une voix enfantine.

Ne laissant le temps à son adversaire de se reposer, elle lança un second sort plus puissant que son premier. En quelques seconde, la forêt interdite s'était transformé en banquise polaire aux allures mortuaire. Pas à pas, elle avança lentement, pleine d'assurance, la glace se fissurant sous ses pas créant des crevasses béantes qui filèrent jusqu'à Egone.

- Stupéfix, incanta-t-elle soudainement afin de faire cogner le jeune homme contre la paroi lisse d'où plusieurs stalactites se mirent à tomber aussi tranchant que des poignards.

Egone fronça les sourcils. A quoi cette personne jouait-elle ? Il la regarda changer de forme à nouveau. C'était perturbant. Brusquement ce fut au tour du décors de changer. Le préfet recula, d'un pas, veillant à ne pas glisser et perdre le contrôle sur la banquise. Il brandit sa baguette.

- Protego ! lança-t-il juste à temps pour ne pas être immobilisé mais il fut tout de même projeté contre la paroi glacée. Sa protection ne fut pas totalement efficace contre les stalagmites, il en reçut un qui s'enfonça profondément dans l'omoplate droite. Il avait eut beaucoup de chance de n'être ressortit qu'avec cela. Il serra sa baguette où coula le sang, c'était douloureux, mais Egone n'allait pas baisser les bras... Il leva rapidement, ignorant la douleur et le sang qui coulait.

- Sectumsempra !

Profitant de la petite taille que lui offrait à présent son nouveau corps, Annabella se se pencha en avant pour éviter le sortilège parasite. Mais ce dernier lui frôla tout de même le bras, lui laissant une plaie d'où le sang se mit à perler, quelques gouttes tombèrent sur le sol immaculé. Sentant une douleur cuisante, elle tourna le regard vers son bras et vit qu'Egone était parvenu a la toucher, elle sentit une boule naître dans son ventre et remonter dans sa gorge qui s'accentua lorsqu'elle aperçut son sang sur le sol de glace. Plus qu'en colère, hystérique, elle retourna le sortilège contre son adversaire y mêlant un sortilège d'immobilisation.

- Crois-tu un instant que tu puisses m'abattre ? hurla-t-elle furieuse redevenant une ombre qui changeait constamment d'endroit. Ta fierté te perdra !

Egone regarda la personne. Il l'avait touché. Un mince sourire apparut puis s'effaça presque aussitôt. Il regarda son interlocuteur. L'attaque ne lui avait pas vraiment plu, loin de là. Egone ne le regrettait pas, après tout il s'était défendu mais la suite s'annonçait vraiment mal.

- Protego, murmura-t-il une nouvelle fois et heureusement, car réplique de la personne, qui avait à nouveau changer de forme, fut assez violente. Le sort d'immobilisation ne marcha pas et les coupures que brièvement protégé, il avait évité que les coupures soient trop profondes. Il sentit son corps de se faire tailler à plusieurs endroit de son corps. Egone serra les dents, il laissa tomber sur ses genoux, sa baguette à la main. Du sang coulait de partout sur le sol quasi-blanc. Le préfet ne lâcha pas sa baguette... Soudain, il pouffa.

- Sincèrement, vous croyiez que j'allais me laisser faire sans répliquer ? s'enquit-il avec un sourire en coin. Ah... Je regrette, je crois que je n'ai pas tenu ma promesse... Acheva Egone. Malgré sa, il était toujours près au cas où l'ombre voulait continuer le petit combat. Si c'était le cas, il ne tiendrait pas mais il essaierait jusqu'à la fin.

La jeune mangemort fut satisfaite de constater qu'Egone possédait une résistance infaillible dont beaucoup de ses partisans n'étaient pas pourvus, ainsi qu'une puissance qu'elle n'avait pas sous-estimé. Cependant, elle n'oublia pas que c'était ce même jeune homme qui était parvenu à la toucher quelques secondes avant. Son cœur battait tellement fort à cause de la rage qui lui obstruait la gorge que sa respiration en fut saccadé. Elle ne prit pas la peine de soigner sa blessure, elle avait connu bien pire lorsqu'elle était plus jeune.

- La mort te sied parfaitement au teint, jeune homme, ricana-t-elle.

Cependant, sous ses sarcasmes, elle sentit que son sort de dissimulation faiblissait, même la magie noir, aussi puissante soit-elle, avait ses limites. L'ombre commença à se matérialiser, et elle dû reprendre l'apparence du défunt bras droit qu'elle avait emprunté au départ. Gardant sa baguette à porté de main, elle desserra néanmoins son emprise dessus. La jeune femme se releva, ignorant la douleur du sort qui lui brûlait sa fine plaie, elle fit quelques pas en avant puis regarda Egone qui semblait mal en point grâce à ces sortilèges. D'une voix doucereuse, elle s'avança jusqu'au jeune homme puis s'accroupit devant lui, sa baguette pointé sur lui:

- Tout affront envers ma personne se paie, sache-le, siffla-t-elle les yeux rouges flamboyants à cause de son sort, cependant tu n'es plus réellement un adversaire à présent. Regarde toi ! Quel gâchis, un si beau jeune homme mais si têtu... Si insolent... Mais cela n'est pas un problème, si je ne peux te punir pour ton insolence envers ton futur maître, quelqu'un d'autre paiera à ta place !

Elle se releva d'une manière presque languissante, et inclina sa tête, profitant de l'attention du jeune homme pour faire durer le suspens. Enfin, elle se décida, et dit d'un ton doucereux, un sourire sadique aux lèvres:

- Annabella Serpe...

Egone retentit un gémissement. Le froid engourdissait ses mains, mais le vent glacé semblait accentué la douleur. Il souffla en calment sa respiration. Il ferma un instant pour se concentrer et se calmer mais vu face à la personne avec qui il se trouvait, il rouvrit presque aussitôt les yeux et ne put s'empêcher d'avoir un sourire satisfait en voyant son bras qui ne restait pas ombre.

Le Gryffondor toisa la personne avec un regard perçant. Il était loin d'avoir le dessus mais rien que se retrouver à genoux le blessait et lui faisait plus mal que ces centaines de coupures.

- Vous trouvez ? Après tout la mort est une grande amie avec moi... Jusqu'à maintenant elle n'est venu que me saluer, rétorqua-t-il. La suite ne lui fit pas plaisir. Même pas du tout... Egone regarda se relever puis menacer Bella. Le préfet serra le poing. Il se releva difficilement, en serrant les dents.

- Pas si je suis encore vivant, je ne vous laisserais pas lui faire du mal peut importe qui vous êtes, maugréa-t-il. Même s'il ne la connaissait pas totalement, Egone lui avait promis d'être fidèle, mais à elle, de ce fait, il était hors de question que cette personne la torture à sa place.

L'arrogance du jeune homme l'irrita au plus haut point, son regard devint plus sombre, plus dur, sa mâchoire se contracta si fort que ses lèvres devinrent plus pâle que la mort elle-même, la mangemort fit un effort surhumain pour ne pas tuer Egone d'un simple sort. Non pas qu'elle aurait échoué à le réduire à néant, cependant elle avait un peu plus d'honneur que ça pour se contenter de tuer quelqu'un qui ne pouvait plus se défendre. Retenant son impulsion meurtrière, la jeune femme serra ses poings ne prêtant aucune intention aux ongles deux fois plus long du corps qu'elle empruntait, qui lui entaillèrent profondément la peau.

- La mort est si capricieuse, mais ne doute pas un instant que ce soir pourrait être ton dernier, souffla-t-elle mielleuse. J'écraserais Annabella comme on écrase un insecte, provoqua-t-elle avec colère, ta chère directrice me suppliera d'abréger ses souffrances , cela lui apprendra à enrôler des insolents ! Ainsi, peut-être qu'après sa mort, ta loyauté me reviendra, cracha-t-elle avec mépris.

Egone serra les dents, il sentit la colère monter en lui, il serra un peu plus sa baguette. Dans ce genre de moment, il savait qu'il ne devait pas utiliser sa magie car avec sa colère, cela risquer de se retourner contre lui et ce ne serait pas la première fois... Il fallait tout d'abord qu'il se calme...

- Annabella ne se laissera jamais écraser, elle est forte et je lui resterais fidèle à elle, je lui ai fait la promesse, pas encore à vous à ce que je sache, lança-t-il. Il devenait de plus en plus faible à cause du sang qu'il perdait. N'arrivant plus à bouger son bras droit à cause de l'attaque de stalagmite, il prit sa baguette de la main gauche et la leva vers son interlocuteur.

- Et même si elle sait se défendre, je ne vous laisserais pas essayer, acheva-t-il alors que sa main tremblait légèrement.

La jeune femme soupira, voyant qu'elle n'arriverait à rien avec lui. Certes, elle était Annabella et avait déjà obtenu la fidélité du jeune homme, elle ne pouvait pas lui délivrer la marque en tant que directrice de Poudlard, il fallait que le jeune homme croit à un être plus puissant qu'elle. Cependant, plus elle parlait avec lui, plus elle constatait qu'il avait déjà fait son choix et que jamais il ne prêterait serment à l'Ombre.

- Parfait, je constate que tu as déjà offert ta fidélité à quelqu'un, dit-elle d'un ton détaché. Comment pourrais-tu m'être utile si tu lui es fidèle à elle ? demanda-t-elle plus curieuse de la réponse qu'énervée.

Annabella arqua un sourcil aux paroles du jeune homme, décidément il la surestimait mais elle devait avouer que cela flatta son ego surdimensionné. Mais elle avait également noter la posture d'Egone qui était nettement moins arrogante qu'au départ, et pour cause, le sang qui s'étendait sous lui était un indice plutôt parlant.

- Ne la surestime pas autant, elle n'est qu'une femme comparé à moi ! Mais si tu le désires, je peux la faire venir ici pour que tu puisses avoir l'exquis plaisir de la voir périr sous tes yeux ? lança-t-elle narquoise.

Egone avait de plus en plus de mal à garder son bras lever pourtant il usait sa force pour le faire. Il poussa un long soupire ennuyé.

- Franchement, vous n'êtes pas logique, elle vous est fidèle et vous voulez la tuer par ma faute ? Le préfet ne put s'empêcher de pouffer. Vous y perdriez et puis je pourrais comprendre si vous doutiez d'elle... Vous doutez d'elle ? Si elle vous est loyale, je lui suis déjà un peu envers vous, non ? déclara-t-il. Egone baissa légèrement son bras, sous la douleur. Il baissa un instant les yeux pour voir son sang sur le sol, il ne savait pas par quel miracle il tenait. Il ferma les yeux et inspira. Egone voulut rouvrir les yeux mais se fut tout blanc, puis à nouveau tout noir. Il perdit l'équilibre et tomba, continuant de perdre lentement son sang sur le sol. Il était encore plus pâle que naturellement.

Voyant le jeune homme perdre pied et faiblir petit à petit, Bella ne fut nullement surprise de le voir s'effondrer au sol, inconscient. Elle soupira longuement, et mit fin à son sort de dissimulation qui de toute manière arrivait à terme, lentement elle prit quelques centimètres, puis ses cheveux noirs corbeau qu'elle avait en commun avec Bellatrix devinrent plus discipliné que cette dernière, enfin ses traits prirent un air plus jeune.

Elle se pencha sur le corps inconscient d'Egone, et pointa sa baguette sur l'omoplate droite du jeune homme, se souvenant de leur conversation dans son bureau.

- Morsmordre, incanta-t-elle doucement.

Quelques secondes plus tard, au lieu d’apparaître dans le ciel sombre, la marque des Ténèbres se grava peu à peu sur la peau pâle du jeune Egone, le noir trancha terriblement avec sa peau devenu un brin translucide à cause de sa perte importante de sang. Lorsqu'elle fut certaine que la marque était gravé dans sa chair, elle laissa échapper:

- Je ne me suis pas trompé sur toi, mon cher Egone, souffla-t-elle.

Sa baguette toujours dans sa main, elle resserra son étreinte dessus et la plaça au dessus de la plaie la plus importante du jeune homme, et entreprit de la soigner. Elle fit ainsi avec toutes les plaies de son corps, soignant le corps meurtri d'Egone qui s'était admirablement battu, elle devait l'admettre. Lorsqu'elle fut certaine que toutes ses plaies étaient fermés, elle effleura la marque du jeune homme et transplana à l'infirmerie de Poudlard.

FIN RP